Oui, la première année, j’ai fait les marchés. Enfin, celui du dimanche. Le Cookie, comme les pâtisseries en général, est un « produit du dimanche » comme je l’appelle. Mes clients ? Non, ne les cherchez pas à l’installation, ni à 8h30 comme ces vieilles dames qui courent après leurs légumes frais dès l’aube. Non, les miens, ce sont les clients du plaisir. Ceux qui profitent de la vie. Ceux qui font la grasse matinée.
Life is short. Eat a cookie
Mais encore ? Et bien je me suis inscrite dans le réseau des mampreneurs où je me suis fait connaître. J’ai rencontré des porteurs de projets, des entrepreneurs à part entière et j’ai expliqué mon démarrage. Puis je me suis inscrite sur Facebook.
Et le monde s’est ouvert via ce réseau. Je ne connaissais personne ou presque. Je postais mes anecdotes. Je postais la gourmandise, les photos. Et j’avais un site e-commerce de vente de cookies.
Et c’est là qu’en plus des marchés, j’ai pu constater que le produit plaisait. Et que l’on me relayait.
Une première commande puis une autre, puis une par jour…
Le réseau, qu’il soit virtuel ou IRL est important. Aujourd’hui, j’adopte une stratégie boutique et je coupe les envois internet pour d’autres problématiques, mais ce soutien, cette gourmandise partagée de mon réseau m’a permis de constater que mon produit plaisait !
Je me rends aussi compte que je me suis bâtie un cercle d’amis et de relations impressionnant. Pour autant, un entrepreneur reste un solitaire, toujours seul à prendre ses décisions. Toujours responsable de ses actes.
Seule sans jamais l’être. Je remercie tous ceux qui me suivent en tant qu’amis, clients, Fans, revendeurs…
