« Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien » L’Abbé Pierre.
Combien de fois avez-vous entendu ou prononcé ces mots ? « Je ne le montre pas parce que ce n’est pas encore parfait ». J’entends encore un copain me dire qu’il ne veut pas que je l’écoute jouer du piano parce que ce n’est pas parfait. C’est vrai, après tout, ça fait seulement 8 ans qu’il en fait !
Vous rendez-vous compte de l’absurde de la situation ? Je suis là à vous dévoiler mon âme et l’expérience de ma vie alors que je n’en ai pas ! Qu’est ce que je fais ? J’attends d’avoir 90 ans en gardant tout pour moi, car après tout, ma vie n’est pas parfaite ? Ou je vis l’imperfection, je la partage en espérant apprendre de mes erreurs et peut-être en éviterez vous quelques unes?
Je préfère vous prévenir, j’ai eu 7 en philo l’année du bac, ça c’est de l’imperfection !
A travers cet article, je veux juste vous transmettre qu’il n’y a rien de grave à ne pas être parfait, à faire des erreurs. Au contraire. Faites-en. Vous apprendrez.
Vivre sans prendre de risque… Vivre sans oser… Finalement, est-ce que c’est vraiment vivre ?
Est-ce que je serai plus heureuse d’avoir choisi la stabilité d’un poste fixe, pas de responsabilité si ce n’est celle d’un poste où j’ai été formée pour, pas de décisions à prendre pour ne pas se tromper…
Attention, ne vous méprenez pas, je ne veux pas dire que le salariat n’est pas quelque chose de positif. Pour certains, ça l’est. Mais l’idéal est de trouver qui nous sommes pour trouver le poste à occuper. Celui qui va nous convenir et nous donner cette sensation de vie.
Et, il en va de même pour vos proches. Je retiens cette phrase du dessin animé le monde de Némo (oui, je vous ai dit que j’étais enfant) « Mais si tu fais en sorte qu’il ne lui arrive jamais rien, il ne lui arrivera jamais rien ?» Laissez-vous une chance de vous tromper. Laissez-vous une chance qu’il vous arrive quelque chose.
Des erreurs, en 33 ans j’en ai fait, en 3 ans d’entreprenariat, je ne les compte plus. Mais chacune d’elles m’enrichit.
J’ensache les cookies avant de les vendre… Aujourd’hui je sais comme c’est inadapté.
Je m’inscris sur des salons en province. Là, c’est ma trésorerie qui apprend très vite malgré le succès rencontré sur les salons.
J’investis dans une idée sans mesurer les pertes potentielles – oui, ça arrive, mais de moins en moins.
D’ailleurs quand je fais mon budget de l’année, j’ai une ligne « boulette » 😉 Vous aussi ? Au moins, les erreurs sont quantifiées et limitées si bien que, quand on me propose quelque chose où je ne mesure pas les bénéfices immédiats mais où je sais très bien évaluer les pertes potentielles, je rappelle à mon bon souvenir que mon budget « boulette » de l’année est épuisé.
Ce qui est génial dans cette ligne, c’est qu’elle est réversible !!! Dans l’autre sens, elle s’appelle « Tombé du ciel ». ça ce sont toutes les actions que vous avez semées sans vous en rendre compte et qui tombent dans votre vie comme par enchantement !
La magie de la vie, elle est là.
SW -
… le “surhumain” est un peu monstrueux… et le nucléaire, cela a déjà été pris par “Atomic Anne” 😉
Excuse-moi si le terme t’a semblé trop dur.
Pour l’adoucir, j’ai lu aussi – au cours d’anglais de ma fille, mercredi – “Happy Mother’s Day from your little Monster” 😀
cookies-monttessuy -
Je ne suis pas choquée ne t’inquiète pas pour moi 🙂
Au plaisir de te voir a la boutique une prochaine fois si l’envie t’en prends (ou ailleurs)
SW -
Bravo pour cette humilité Aurélie, ça c’est une leçon pour nous car elle vient de toi, un monstre de travail et de courage. Donc ce message-là, de ta part, cela vaut beaucoup.
Merci !
cookies-monttessuy -
Merci Stéphanie, ça me touche que tu commentes mon blog.
Ce n’est pas une activité lucrative que je développe là, c’est un besoin d’écrire et de partage plein de bienveillance pour ceux qui en ont besoin.
On m’a décrite comme une “centrale nucléaire”, comme un “feu d’artifice”, aujourd’hui je lis “monstre de travail et de courage”, je dis juste pleine de vie.
J’espère aidé au mieux ceux qui s’en donnent la peine. Et j’ai encore beaucoup à partager !
Merci