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Pâtisseries américaines françaises : l’escapade New-yorkaise de Elle

Publié dans : Les inspirations cookies
Pâtisseries américaines françaises : l’escapade New-yorkaise de Elle

Nul ne sait comment Elle a bien pu réussir à faire passer cette indécente quantité de pâtisseries américaines à l’aéroport CDG. Connaissant sa tendance au soudoiement gustatif, il nous est aisé d’imaginer un ou deux cookies sucrésModérateurs de vigilance de douaniers légèrement énervés- et quelques bouchées de Fudge barsAnesthésiantes de chiens renifleurs un peu trop zélés. Une formalité pour Elle.

Grande est la tentation de raconter les détails aussi croustillants qu’un cookie cacahuète feuilletée, les anecdotes fondantes comme un brookie chocolat, et les coups d’éclats au caramel beurre salé du voyage en avion de Elle … mais ceci est une autre histoire, celle d’ Y a-t-il des cookies dans l’avion

C’est une Elle complètement euphorisée aux pâtisseries américaines –anti-phobies artisanales– qui pose un talon aiguille victorieux sur le tarmac New-yorkais : œil charbonneux Hollywodien, jupe crayon mode Carrie Bradshow, chignon façon Tradeuse de Wall Street, et valise remplie de sa dose de cookies quotidienne, Elle est prête à conquérir la Grosse Pomme. L’Homme, quant à lui, se remet doucement de la morsure impeccablement manucurée des ongles de Elle dans ses tendres et délicats avant-bras. Elle, encore au bord de l’apoplexie il y a quelques minutes -pour cause d’atterrissage- est maintenant aussi rayonnante qu’une étoile du New-York City Ballet.

L’Homme est fort, l’Homme survivra à cette escapade amoureuse.

En ce 8 novembre matinal, l’appel d’un petit déjeuner XXL pris au comptoir d’un café de Manhattan, aux côtés d’avocats très en vue et très New-yorkais, se fait sentir. Alors que l’Homme se délecte d’un menu à base de pancakes -rien de plus normal- Elle engloutit au nez et à la barbe d’une serveuse pas très coopérante, son Carrot cake jalousement importé de France et planqué jusqu’à maintenant dans son sac à main. Ce n’est pas comme si elle avait ramené un Paris Brest quand même ! Ceci-dit, par crainte de laisser une empreinte frenchie pas très reluisante, Elle s’empresse de fourrer un morceau de son onctuosité pâtissière dans le bec de Madame pas cool, afin de lui ouvrir l’esprit. Oui, la pâtisserie américaine du 88 rue Didot à Paris possède un pouvoir sur les chakras. Mission accomplie : les yeux révolver de Madame sans concession adoucissent son visage crispé, comme le glaçage d’un cake au citronElle sait qu’en faisant don de ce généreux pourboire, elle a contribué à l’amitié Franco américaine. Oui, quelques fois, il faut savoir se sacrifier pour les bonnes causes.

Après un rapide dépôt de leurs bagages à l’hôtel The New Yorker, Elle hèle un taxi jaune, comme elle l’a vu faire des centaines de fois dans ses séries préférées ! Direction la Statue de la Liberté ! Le trajet est digne d’une course poursuite. Elle descend du cabs, blanche comme les draps de son hôtel, alors que l’Homme, lui, est aussi vert que la magistrale sculpture qui se dresse fièrement sur l’île voisine. Elle est tout de même folle de joie, folle tout court, et ce ne sont pas 300 marches qui vont arrêter sa folle ascension jusqu’à la couronne. D’ailleurs il faut bien étrenner ces magnifiques nouvelles baskets à paillettes. Arrivée au sommet telle une gazelle, Elle se demande, tout en admirant la vue sur la skyline, si les deux mini cookies prévus comme pansements anti ampoules ne seraient finalement pas plus utiles à l’Homme, gravissant les dernières marches à quatre pattes, le souffle au bord de l’extinction.

L’Homme n’a d’ailleurs pas encore compris comment il s’est retrouvé devant ce food truck aux abords de Central Park, après avoir visité la totalité des monuments de Liberty et Ellis Island. Il n’a pas plus d’idée sur comment il a survécu à la tornade sautillant de boutique de luxe en boutique de luxe dans la Cinquième Avenue, aux cris stridents d’émerveillement architectural interrompus seulement en cas de gloutonnerie aigüe de cookies. Mais là, il est certain que le répit arrive sous forme d’un Pretzel – Elle ne pouvait décemment pas emmener des Bagels de Cookies pour leur déjeuner, mais elle y a fortement pensé. C’est donc sur un banc face à l’Upper West Side, le chignon hérissonné par le vent automnal, en compagnie de son amoureux transis – de froid- que Elle, en parfaite New-yorkaise vit son Américan Dream gustatif, aussi parfait qu’à la télé !

Il en faut peu aux étudiants de la High School of Music & Art and Performing – wouiiii, celle là même qui accueillit Fame dans les années 80- pour partir en direct live : il suffit que la voix si particulière -et éclaircie à bloc par l’ingurgitation d’une nouvelle dose de Fudge bars- de Elle  se joigne à celle des élèves travaillant le texte d’une comédie musicale, pour que les musiciens intrigués par ce son très inhabituel et les danseurs, avides de mouvements dans de grands espaces investissent la rue, pour accompagner Elle, reine de Broadway dans un festival cacophonique mais magnifique ! Alors que le show est à son paroxysme et qu’Elle s’apprête à faire la roue depuis le toit d’une voiture, elle se retrouve nez à nez avec … un cheval ! Oui, vous savez, les chevaux de la police montée anti émeute …

A l’issue de 24h de garde à vue, Elle et l’Homme, qui, proche du malaise avait tout de même demandé à se faire embarquer avec sa femme, histoire d’éviter un conflit nucléaire avec la France, sont libérés avec les honneurs. Si l’on vous dit qu’ils ont passé la nuit à jouer aux cartes avec les gardiens de prison, le procureur du comté de New York et l’avocat général … et oui, c’est le pouvoir des cookies Annihilateurs d’erreurs judiciaires qui vient à bout des situations des plus compliquées.

Vers 17h30, Elle et l’Homme sont escortés à grand renforts de sirènes et de voitures de fonction ayant un peu forcé sur les gyrophares jusqu’au New Yorker. Pour la garde rapprochée d’Hilary, qui s’apprête à prononcer son discours de défaite, nul doute que ces deux hauts dignitaires étrangers doivent être placés dans le salon VIP de Madame l’ex future présidente. Nul ne sait trop ce qui a bien pu se passer ce soir là, dans ce salon privé, mais depuis, il paraît qu’Hillary fait venir chaque semaine de France, une jolie boîte gourmande dont le contenu lui a fait retrouver son sourire de campagne …

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