Elle a obtenu le précieux sésame : deux places pour le court central à Roland Garros. En cette chaude journée de juin, Elle et l’Homme sont équipés comme il se doit : bermuda pas trop court pour rester sport-chic, T-shirt blanc, Panamas vissés sur la tête, et lunettes de soleil de marque (à strasses pour Elle). Dans leur sac à dos, à l’abri des regards repose le butin du hold-up à la Fabrique de cookies à Paris 14 :
• 10 mini cookies Caramel Beurre salé, la gourmandise fine qui accompagnera le petit expresso de 10h
• 10 cookies salés de taille moyenne qui ouvriront l’appétit au cours de l’apéritif de la mi-journée
• une Cookie box chacun, parce qu’une petite salade pour le midi, c’est léger à la fois
• 10 mini cookies Chocolat blanc, 10 mini cookies pépites de chocolat, 10 mini cookies gianduja et 10 mini cookies citron amandes.
Vous devez savoir qu’Elle et Roland Garros, c’est une aventure qui date de ses premiers biberons, et Elle tremble pour ses idoles au rythme des années. Aujourd’hui, Elle a trouvé dans ces cookies artisanaux la manière de rester à peu près maîtresse d’elle-même lors d’une finale hommes.
Alors que l’Homme essaie à peu près tous les affreux polos au prestigieux logo, Elle a posé son délicat séant à l’ombre d’un arbre, et déguste un morceau de cookie lorsqu’elle croise un regard aussi torréfié qu’une amande de ses petits gâteaux. Il est là, à un mètre d’Elle, qui, n’écoutant que les papillons qui dansent le merengue dans son ventre son sens du partage, tend son bras droit devant, un peu figée car impressionnée, et propose à sa rencontre de tenter l’aventure sucrée la plus inattendue de sa vie.
La légende raconte que c’est ainsi que Sagafrica, idole d’Elle –et pas que pour son tennis- est devenu accro aux Cookies de Monttessuy.
Il est maintenant 14h30. Elle et l’Homme ont pris place sur le court central et discutent un peu vivement de la couleur de l’affreux polo récemment acquis, des cartes postales collector, des porte-clés balle de tennis pour Miss et Junior, achetés par l’Homme. Soudain, Elle, sentant que le début du match approche, éprouve le besoin irrépressible de se dégourdir les jambes, et l’envie de plonger tête la première dans un sachet de mini cookies. Vous remarquerez qu’Elle a tendance à se réconforter à coups d’éléments comestibles …
Elle déambule dans les couloirs du Cours central, son sachet de cookies Chocolat Blanc en main. C’est ainsi qu’Elle passe deux portillons de sécurité, les studios TV ou encore à proximité des vestiaires en proposant poliment un petit four sucré à chacune des sentinelles. Elle s’accorde une halte sur un banc. Elle n’est pas seule. Le jeune homme semble quelque peu concentré, à peine lit-on sur son visage la tension qui l’habite. Elle reconnait les signes de l’hypoglycémie, cela lui arrive souvent et elle possède un remède qui fonctionne à tous les coups. Elle tend alors son petit sachet au jeune homme qui malgré un peu de méfiance lui trouve une tête bien sympathique, et puis d’ailleurs, si elle est là, c’est qu’elle doit être accréditée…
« Avec un seul de ces Cookies haut de gamme, vous pourriez courir un trail dans l’Himalaya ! dit-Elle en mordant à pleines dents dans un des survivants du sachet.
Le jeune homme lui répond : « Bah, j’ai seulement une finale à jouer dans quelques minutes » et sur ces mots, croque dans un gâteau, vivant ainsi sa première rencontre avec un Cookie Chocolat Blanc, remercie Elle et prend congé.
Elle songe : « Tu viens juste de partager un cookie avec Tans Krawinka, tout est normal, tu es à Roland Garros, ta vie est simple et dense à la fois, comme un cookie moelleux».
Les joueurs s’affrontent depuis près d’une heure, et Tans Krawinka vient de perdre le premier set. Elle remarque qu’il fouille le public d’un regard plein d’espoir, tout en mimant un petit rond avec ses doigts. Ce regard, Elle le connaît : Tans Krawinka est en manque. Elle le voit susurrer quelques mots à son entraîneur, qui prend son téléphone portable et quelques minutes plus tard, le visage d’Elle, joues de hamster dues à la demi douzaine de mini cookies chocolat blanc enfournés, apparaît sur l’écran géant. Très rapidement, Elle est priée de remettre à deux personnes du Staff, quelques cookies magiques, sur demande expresse de l’entraîneur de Tans Krawinka.
Au bout de trois heures, le cri de joie de Tans Krawinka se mêle à celui d’Elle. Plus tard, lors de la remise de la coupe au vainqueur, Tans Krawinka aura un mot pour « La sauveuse qui l’a aidé à dépasser ses petits maux du jour, et à qui il doit aussi une grande partie de sa victoire ».
La légende raconte également, que régulièrement, Tans Krawinka reçoit directement chez lui, des paquets en provenance du 88 rue Didot à Paris…qu’il partage entre amis aux abords du lac Léman !